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Nos attentions prioritaires restent naturellement portées sur la protection de l'ensemble du milieu aquatique et le suivi de !a qualité de l'eau.

Nous devons redoubler d'attention. solidairement, face à certaines pratiques fiées à la société de consommation et à une forme outrancière de loisirs, comme si tout était permis et si tout était dû à chacun à 1a naissance, sans même se poser la question de savoir qui crée des richesses. Nous sommes de plus en plus directement interpellés et même touchés directement par les agissements :

  • de ceux qui, en nombre. squattent en caravanes les abords de nos rivières et épandent toutes sortes de détritus
  • de ceux qui s'installent au bord de l'eau pour les drogues-parties, en laissant derrière eux des canettes vides et des immondices sordides
  • de ceux qui à l'encontre de tout respect vis-à-vis de la nature, jettent les pneus usagés et précipitent les voitures directement dans le milieu aquatique,
  • de ceux qui commettent impunément de multiples effractions de chalets de pêcheurs et dégradent en plus les alentours
  • de ceux aussi qui prennent la rivière comme un égout à ciel ouvert en rejetant les restes de pesticides ou encore qui confondent la rivière avec leurs champs de mais quand ils épandent leurs produits de traitements mortels.

Sur le bassin de la Bruche et de la Mossig, ils sont plus de 5 000 pêcheurs qui acquittent annuellement près de 305 000 euros pour avoir le droit de pratiquer leur loisir favori.

Il serait normal que ceux qui ont la charge de faire appliquer les lois et règlements soient plus attentifs et plus assidus à se préoccuper des délits et mauvaises pratiques qui leur sont signalés: Si la nappe phréatique en Alsace est de plus en plus polluée, elle le doit au laxisme et au laisser aller.

Cet édito volontairement agressif, car j'ai la profonde conviction que nos mandants en ont assez de cette délinquance qui s'amplifie et qui nous touche tous. Nous avons intérêt à être solidaires pour affronter avec la plus ferme détermination ces problèmes graves et ne plus continuer à accepter ce manque de considération et de respect.

Le Président
Marcel Carabin

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