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Majestueuse et élégante, la Reine-des-prés (Filipendula ulmeria ou Spiraea ulmeria) de la famille des Rosacées, se dresse sur une tige rougeâtre qui peut atteindre 1,50 m de haut.
Ses feuilles, dont les terminales sont les plus grandes, sont découpées en dentelle. Le bouquet est composé d'innombrables petites fleurs couleur crème à cinq pétales arrondis, qui sont visibles en plein été. Après la floraison naissent des fruits enroulés en spirale les uns autour des autres.
Même si elle n'a pas de ressemblance physique avec sa cousine la Rose, la Reine-des-prés, qui dégage un doux parfum très agréable, n'a aucun complexe à avoir.
Les abords des rivières, des canaux et des sources, les lieux marécageux et les prairies humides accueillent cette plante aux vertus médicinales. En phytothérapie, ce n'est qu'après le XVIIeme siècle qu'elle est vraiment utilisée. Mais alors avec quel succès !
Maurice Messegue, dans son livre "Les plantes qui guérissent", la conseille, avec d'excellentes chances de guérison ou d'amélioration, dans tous les cas d'oedèmes, rhumatismes, goutte, diarrhées, calculs urinaires et contre l'obésité et la cellulite. Elle est également un excellent remède contre les maladies infectieuses et notamment la grippe, la rougeole et la scarlatine. Elle hâte la cicatrisation et la guérison des plaies, des ulcères, des coupures, etc.

   
Cette plante aux mille vertus a largement sa place dans "la pharmacie du Bon Dieu" puisqu'elle est en plus diurétique et exerce aussi une précieuse action tonique sur le coeur.
Le saviez-vous ? Un vin rouge ordinaire prend du corps et un petit goût de muscat de Frontignan si l'on y fait macérer une poignée de fleurs. On peut procéder de la même manière avec de la bière.
Pour ceux qui désirent la planter dans leur jardin, elle se multiplie très bien par éclats de souche. Deux choses lui sont nécessaires : beaucoup d'eau et un peu d'ombre.

Christiane Hubrecht                        

 

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